Conscience corporelle : se relier au corps et laisser parler l'âme

Sororité : article écrit par Laura alias @hauriya_laurabranco sur Instagram. Laura est à la fois danseuse, psychomotricienne et artisane de lumière. Une alliance de pratiques qui l'a conduite à la notion de "conscience corporelle". Elle redonne, à travers ce bel article mêlant expérience personnelle et partage théorique, toute sa place à notre incarnation physique, ce corps qui est à la fois le temple et le messager de notre esprit. A travers ses accompagnements, elle propose une exploration de l'être "entre ciel et terre", à travers la mise en mouvement et le lâcher prise.

Chères âmes,

Je m’appelle Laura, Hauriya en nom du coeur, et je suis une grande femme amoureuse du mouvement et l’expression de soi. Dédiée à l’accompagnement auprès des adultes et des enfants, je crée des espaces de Conscience corporelle afin de soutenir le vivant dans la connexion à soi et à son environnement. Le corps et l’intuition étant au centre de mon approche, je m’appuie sur différentes pratiques qui ont fait sens dans mon parcours. Ensemble, elles visent à tisser tissent un lien intime et confiant entre notre corps, l’âme et l’esprit.

Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous partager un bout de cet univers et ce, à travers une danse un peu différente. Si le mouvement et la communication subtile sont les langages que je préfère, c’est une belle victoire que de l’avoir mis en mots. Gratitude.

Je commencerai par mon parcours et ses quelques grandes notes, puis j’aborderai les fondements « théoriques » et les ressentis qui ont révélé pour moi la pratique de Conscience Corporelle. Enfin, je ferai place à une invitation, qui a guidé la rédaction sincère de ce texte. Il s’agira d’écrire une lettre à soi, accueillant les pensées, les histoires, le corps et notre vécu. Au plus proche de soi, avec comme intention, l’expérience de se voir, et de s’offrir un espace d’écoute. Je vous souhaite une belle lecture et sans plus attendre, un sincère voyage.

D’une Histoire personnelle à la conscience corporelle

Passionnée par la danse et le bien-être j’ai été attirée tel un aimant vers les pratiques corporelles et spirituelles. Merci la vie. Cette danse de pratiques a révélé de grandes passions ainsi que de multiples mécanismes qui demandaient soin et accompagnement. Pourquoi? Pour vivre au mieux la joie de mon coeur.

Ces expériences m’ont permis de me connecter à mon coeur et ainsi soutenir l’élévation de la conscience sur Terre. La vie m’a mené exactement là où mon être avait besoin d’aller pour se relier à l’essence-ciel.

Très jeune, je saisis que mon émotivité est fortement reliée à ma capacité de ressentir les énergies et densités des mondes physique et subtil. Je me sens très souvent différente bien que mon sourire soit mon meilleur allié.

Je découvre en grandissant que prendre sa place est loin d’être facile. Pourtant si central. Les défis relationnels au rendez-vous, j’ai besoin de me relier à la confiance et pour ce faire, je reçois l’aide d’une thérapeute holistique. Un soin qui marqua ma vie et vaudra à ma maman cette belle phrase : « Maman comme on fait pour devenir comme elle ? Moi je veux faire le même travail ». Tendrement, elle me répond qu’il s’agit d’un don à avoir. Au fond, je savais qu’on l’avait tous. Un jour, j’ignorais comment, moi aussi j’œuvrerai avec les énergies, les anges et les guides. Rapidement, je me sens soutenue par quelque chose de plus grand. J’ai la foi. Je réalise que dans ma vie de jeune adolescente (13 ans), mes relations se transforment. J’attire à moi un groupe d’amis extraordinaires et les anciennes relations toxiques me quittent. Je me sens mieux. Ce passage est si significatif dans ma vie qu’il m’enseignera ce qui sur mon chemin me testera : la relation à moi-même et les relations aux autres.

La danse

Dans cette même période, je découvre enfin la Danse urbaine. J’ai trouvé ma place. Ma joie trouvait son canal d’expression et mon énergie créatrice se mit au service du Collectif. Quelle joie de vivre, danser, s’exprimer. Bien que mon corps et moi avions un long chemin d’appropriation à faire, ce fût une rencontre d’amour. J’apprends à découvrir la danse, elle m’apprend à me rencontrer et connecter à l’amour de soi. Soyons claires, ce processus prendra dix ans et continue à s’étoffer. La danse viendra poser la deuxième grande question : « Est ce que je peux vivre de la danse? ». Réalité qui dans mon contexte familial sera rapidement écartée. Toutefois, je l’ai choisie avec ses défis et j’en suis tellement ravie. Merci.

La profession

La question de mon choix professionnel se pose: « Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire pour entrer dans le moule tant attendu? » Après de multiples aventures qui me pousserons à affirmer ma voie de coeur (hôtellerie, école d’accueil et de management, etc..), je découvre une profession alliant le corps, l’esprit, le bien-être et le mouvement: La psychomotricité. Wow, c’est assez pour me convaincre. Malgré certaines résistances (et oui lorsqu’on va au bon endroit l’ego craint d’être détrôné), je me lance dans cette formation de thérapeute en psychomotricité (Hets Genève). Je saisis l’essentiel pour moi: revenir au corps, accueillir ce qui est, construire des repères solides et malléables, s’autoriser, se libérer et s’exprimer!

Plus concrètement, cette formation m’a ouverte aux implications du corps et du vécu dans notre existence. Le reconnaissant comme point d’ancrage totalement imbriqué avec la part émotionnelle et psychique; cette formation m’a permis de saisir et d’expérimenter différentes parties qui composent notre individualité. Elle m’a montré comment en prendre soin. La musique, l’écoute, le mouvement, la sensorialité sont au service de notre construction et sont sources d’apaisement. J’apprends à co-créer avec des enfants et des adultes, à me remettre en question et à développer mes outils.

Sur un plan personnel, je découvre un grand champ de guérisons qu’il me faudra traverser pour être pleinement libre. En effet, si la formation m’a passionnée elle fut une telle machine à laver qu’il était parfois difficile de garder la tête hors de l’eau. Pendant cette période, ma pratique de danse urbaine avait d’ailleurs cessé. Ce qui s’est fait ressentir, notamment dans ma capacité d’écoute et de présence en formation. Une enseignante ayant remarqué ce changement, m’invite à y retourner. « Ouf, ça respire à nouveau ». Merci à elle.

En 2ème année, je réalise que malgré l’intérêt et la profonde résonance avec la formation, quelque chose me manque. Quelque chose qui m’est propre, quelque chose qui me ramènera à moi : lla danse. C’est entre autre grâce au cours de mouvement, d’exploration de la relation et enfin de l’initiation à la danse contemporaine que le déclic se fait. Ce goût de sentir mon corps dans l’espace, ce goût de créativité, cette sensation parfois un peu plus amère au contact des résistances. Ce tout qui danse en moi et qui me fait sentir unie. Le message est clair : « Laura va danser ». Ceci m’offrira plus tard un des plus grands piliers de ma pratique en conscience corporelle.

La danse contemporaine

En fin de troisième année alors qu’un poste dans une merveilleuse crèche m’est offert je choisis de suivre mon cœur/corps. Tout se mis sur mon chemin. Tout me menait vers la danse, or il y avait des incertitudes et surtout beaucoup de peur de confronter mon élan avec celui de mes parents. Il m’a fallu une bonne dose de courage et d’enracinement pour l’affirmer. Une expérience qui changea encore un fois ma vie.

« Te dire Oui. Oui. Oui. Oui à tes élans, oui à tes rêves. Oui à cette réalité. Oui à ta foi. Oui à cet amour. Oui à la résilience et aux défis que cela soulèvera. Oui je suis en vie, je vis ma vie. »

Ainsi s’en sont suivis trois ans et demi de Danse Contemporaine à Barcelone. Cette fois-ci, c’est ma profonde Laura qui fut honorée. En puisant dans ma part artistique, athlétique et culturelle, j’apprends cette nouvelle danse avec tellement d’enthousiasme. Cela va vite mais dans mon vécu psychique, je me sens trop lente et pas assez douée. Or pas question de le verbaliser à ma famille, ça risquerait de leur donner raison. Je me retrouve donc à vivre ma passion tout en gérant ces questions existentielles que soulève la danse et mon âme.

« Confiance en soi, image du corps, rapport à la douleur, identité, amour de soi, manque, trouble alimentaire, peur du rejet et de l’abandon, estime, rapport aux limites, créativité, apprentissages, groupes, expression, partage, limites »

Toute une belle panoplie de mots qui dansent dans nos corps puis sur scène. La scène de la vie. Une fois de plus, cette fine connexion avec le corps me rappelait combien tout s’y trouve. Il était bientôt temps de réunir mes sensations et ma conscience dans une démarche d’accompagnement personnel.

Travail de Bachelor

Parallèlement à ma formation en danse contemporaine, j’ai mené la rédaction de mon travail de Bachelor en psychomotricité : « la Conscience Corporelle chez les danseurs urbains et l’ accompagnement psychomoteur ». Cette recherche soulevait en vain les défis qui émergent lorsqu’on se relie au corps (avec forte intensité) et combien l’image de soi est impliquée. J’ai compris que les enjeux du danseur des différents milieux se croisaient, ce qui m’a encouragée à développer un espace d’écoute et de soin. Si la danse détient dans son essence un effet thérapeutique, les exigences et le cadre ne lui permettent pas toujours de remplir cette fonction. Pour ma part, il m’intéressait d’honorer cette fonction thérapeutique du mouvement et d’accompagner en plus les pratiquants dans leur cheminement (artistiques et d’expression de soi).

La Conscience corporelle; ressentis, fondements, théories

Ainsi est née cette pratique de conscience corporelle. Une pratique qui permet l’écoute de soi dans un cadre de mouvement et de bienveillance. S’écouter, entendre le corps qui parle, lui laisser l’espace pour nous révéler ses besoins et ses élans. Danser en conscience, explorer et se mettre en jeux, s’autoriser, s’appuyer, se lâcher… Ce sont là toutes des thématiques qui fleurissent dans un travail en conscience corporelle.

J’ai compris qu’entrer dans le corps et me relier au mouvement était source de grande médecine. Si rêver et parler avec les fées étaient mon jeu préféré, c’est en m’enracinant dans la matière (cours) que la médecine se déploie. Aujourd’hui, je me permets d’œuvrer avec cette source infinie en guidant chacun à être pleinement dans son corps. Chaque jour est un voyage initiatique dans le sens où j’en découvre des belles et de moins mures (huh) et cela me fait grandir. Merci.

Alliance de pratiques

L’approche en conscience corporelle est une alliance entre toutes ces expériences multidimensionnelles. Sa compréhension se forge sur des fondements psychomoteurs, dansants, spirituels et énergétiques. De plus, avec conscience et bienveillance, je me relie à cette intuition et aux guides spirituels qui souvent mène la danse des ateliers.

Protéger l’espace, s’enraciner et accueillir ce qui est, est une magie en soi. Alors s’ouvre le dialogue et le potentiel d’évolution s’active. Une intention ou attention : soutenir cette connexion afin que chacun puisse en confiance s’exprimer.

Les fondements psychomoteurs

Je te propose un survol des deux concepts phares issus de ma formation en psychomotricité, qui ont nourri mon approche. Tout d’abord il s’agit de reconnaître combien le corps est un trésor organique. Doté de grandes fonctions et d’une capacité infime de régénération, il fait preuve d’une intelligence inouïe. Grâce à la maturation neurophysiologique et aux INTERACTIONS avec le monde, ses fonctions se développent, se coordonnent, s’ajustent afin de se mettre au service de notre vivant.

En d’autres termes, notre organisme est en constante évolution. Il crée des systèmes de réponses et apprend à fonctionner. Oui, il apprend à fonctionner. Lorsque nous nous incarnons, le corps physique suit toute une courbe de maturation. Une fois les organes prêts, les systèmes se mettent en place et doivent apprendre à fonctionner dans ce monde. De manière réflexes puis décisive (heureusement beaucoup de choses se font sans notre intention tel que Respirer). Sur terre, nous apprenons à sentir, à voir, à écouter etc… En effet notre corps est pourvu de capteurs sensoriels qui réceptionnent et alimentent notre conscience de soi et de l’environnement. Or c’est par la répétition et la mise en sens de ces informations brutes, que notre cerveau identifie et met du sens sur ce qu’il se passe. Il en fait des représentation, un socle pour la conscience de soi.

Sur un plan global, nous apprenons à activer nos muscles pour nous redresser, à décoder l’espace pour nous équilibrer, à nous positionner pour tenir (et pour nous affirmer dans la vie) tout comme nous apprenons à parler et à nous reconnaître. Cette expérience d’être soi dans un corps physique demande beaucoup de traitement et de décodage. Toute une expérience motrice, émotionnelle et de mise en sens.

Le schéma corporel

Un des fondement qui fait sens pour moi est la notion de Schéma corporel. Il s’agit de la représentation neurophysiologique du corps, cartographié dans notre cortex. Cette carte, malléable, se construit au fur et à mesure du grandir, représentant ce que notre cerveau a compris de notre corps et de comment nous l’avons exploré.

Ici, les sens jouent un rôle central dans la construction du schéma corporel. Ils réceptionnent les informations qui décodées créent des représentations de soi et de l’environnement. De ce traitement nous développons des réponses (chaud = j’enlève ma main) afin de nous adapter et interagir dans le monde qui nous entoure. L’exploration du corps sera alors essentielle pour notre grandir car sans celle-ci nous ne recevons pas assez d’informations pour nourrir notre représentation de soi.

En psychomotricité l’on parle particulièrement du Tonus (contractions réflexes de la musculature), de l’équilibre (sens de soi dans l’espace), la posture (manière d’intégrer les points d’appuis) et du mouvement comme les piliers construisant, avec les sens, le schéma corporel.

L’image du corps

Un deuxième fondement que je souhaite nommer ici est la notion de l’image du corps. Touchant cette fois aux plans symboliques et émotionnels. L’image du corps est l’image que l’on se crée de soi sur la base de notre vécu. Estime, confiance, amour de soi seront ici au cœur du sujet. Si l’on reprend le principe d’explorer son corps pour l’appréhender, il est à nommer que l’expérience relève aussi bien de la motricité que des émotions éprouvées. En effet, celles-ci sont totalement imbriquées car elles colorent nos gestes et mettent une note à l’expérience vécue.

En effet, notre organisme nous parle entre autres à travers les émotions. Lorsque quelque chose est nouveau ou pas compris, un signal se fait sentir et notre corps répond.  Le travail du grandir sera d’appréhender ces sensations /émotions pour en créer des représentations reconnaissables et ajuster ainsi notre positionnement.

En explorant, sentant et écoutant il sera alors possible d’appréhender nos émotions et d’y répondre de manière consciente. Ce vécu est une forme de repère auquel nous avons tendance à nous identifier. Si nous nous construisons à travers notre vécu nous ne sommes pas nos émotions. D’où l’intérêt de pratiquer l’écoute, l’accueil et la libération. Sentir, laisser couler, ne pas s’attacher (plus facile à dire qu’à faire hihi).

Conscience corporelle

Dans ce méli-mélo si riche s’est dessiné pour moi, la conscience corporelle. Connectée au schéma corporel et à toutes les dimensions psychiques et relationnelles, elle reflète la grandeur de l’expérience humaine. Elle est à la fois une représentation de soi, un repère solide et en constante évolution.

Elle est le résultat de l’expérience de notre corps physique et de son appropriation. D’un point de vue développementale, cette conscience se crée du tout petit à la sénescence. En constante évolution elle suit les changements de notre vie, de notre corps, de nos expériences. Tout en cheminant, la conscience du corps se propose comme un point de repère qui ramène à soi dans toutes nos parties. Elle raconte la manière dont on comprends et maîtrise son corps dans l’espace. Aussi elle relève du vécu et de la manière dont on perçoit et « se perçoit ».

Elle raconte notre lien au corps, à notre identité, aux sens et essentiellement à l’âme qui nous meut. Se relier à sa conscience corporelle c’est honorer son corps, accepter de le sentir, l’autoriser à parler. C’est aussi découvrir les freins et les élans qui se manifeste à travers soi. Dans le silence ou l’agitation, la conscience corporelle met en lumière la part active de notre être dans nos expériences.  Elle relève les subtilités de nos comportements vis à vis de soi et des autres. La manière dont on se sent capable d’agir et de recevoir.

Elle est grande cette conscience.

Ancré dans le moment présent, elle nous ramène à l’ici et le maintenant. Plus on s’y plus s’ouvre à nous des dimensions astrales et universelles. Le tout interagissant. C’est se relier à l’énergie qui relève d’un grand tout, parfaitement actif dans notre organisme. C’est passé de la conscience de soi, bien enraciné, à celle que nous sommes part « du Un. ». Là, nous reconnaîtrons aussi que beaucoup échappe à notre compréhension. Qu’un corps en est finalement plusieurs.

Le mouvement

Le mouvement jouera ici le rôle vital de liant. Celui qui crée un pont et une intime connexion entre l’âme, le(s) corps, l’esprit, le monde. Il est souffle de vie et moteur dans nos explorations. Du 1er battement de coeur à son dernier, de la respiration à notre plus grande danse, il permet au tout de circuler. Il est l’expression de la transformation. Du changement. Par définition il invite à passer d’un point (d’appui) à un autre. Il nourrit notre organisme en procurant des sensations, des possibilités de se régénérer, de libérer et de renforcer. Il crée cette joie du vivant. Si chaque individu a un corps et un bagage différent, le mouvement est pour chacun d’entre nous une porte au grandir. Une porte au lâcher prise.

Tel qu’on est, le mouvement est le souffle de la vie, la batterie de notre coeur/corps.

Accompagnement en conscience corporelle

De par mon vécu et cet appel pour l’art dansé, j’ai choisi d’unir ces deux pratiques. Mon activité s’appuie autant sur la compréhension psychomotrice, la pratique technique de la danse que sur ma grande intuition. En effet cette dernière se révèle chaque jour la grande reine de mon cœur. Elle mène la danse. Je considère le corps comme un univers aux infinies ressources. L’écouter et s’en remettre à lui, c’est faire preuve d’humilité et de foi. Parfois de courage et de grande sagesse. Aussi se trouve en lui, en soi, les diamants de nos vies y compris les blessures à guérir.

De tout mon être, j’ai choisi cette voie. Je prends le parti que l’exploration de soi découvre nos plus beaux trésors et fortifie la connexion avec notre intuition. Notre boussole intérieure. Celle qui sait et qui saura avec le soin nécessaire nous mener là où est notre place.  Enfin, il s’agit d’apprendre à sentir et déchiffrer cet outil que nous avons et que nous sommes. Alors comment tu t’y prends toi ?

Les Séances

En conscience corporelle, tu es invité à connecter à toi et aux puissants désirs de ton cœur. Alliant Danse, approche psychomotrice et soins énergétiques, elle propose un terrain d’exploration conscient et dédié à la connaissance de soi. Les divers pratiques sont là pour t’y accompagner, Or en tout temps c’est toi le vrai moteur.

À l’écoute de ton corps, de tes sens et qui sait, de tes besoins, je t’invite à connecter à ce potentiel là ou « l’âme » agit (la magie).

Déroulement

« Guidée par la voix et la musique, dans une exploration du vivant. En mouvement ou en statique, nous plongeons dans l’univers des sens là où les émotions, les mémoires et les élans cohabitent. Telle une méditation, nous nous connectons à chaque partie du corps et laissons le mouvement se faire. En rendant au corps toute ta disponibilité, je t’invite à redécouvrir ton propre langage en écoutant tes ressentis. Il s’agira d’un espace de soin et d’ancrage puissant, pendant lequel tu seras invité à connecter, sentir et libérer tout ce qui ne te sert plus. Dans l’ici et le maintenant.

Par le mouvement, au sol, seul ou avec les autres, nous cherchons à sentir et découvrir les limites, celles qui contiennent et offre un socle sécurisant. Aussi on se connecte aux limites que peut-être tu choisiras de quitter. Je t’invite à t’autoriser à vivre les gestes et les émotions qui se présentent. Ici tu seras dans un terrain de jeu, celui de ton univers.

L’espace se te permet d’honorer aussi bien le corps, l’âme et l’esprit. À travers le mouvement intuitif, c’est à toutes tes cellules que tu te connectes. Dépourvu d’attentes, il s’agit de d’offrir un temps de lâcher prise et de joie, où le corps communique librement. La sincérité de ces moments te permettra de connecter à ta confiance et à te surprendre inconditionnellement.

Pendant la séance, je peux ..?

En tout bienveillance et accueil inconditionnel cours, sens, ris, pleures. Chantes, sautes, roules, déposes-toi au sol. 

Dans le fond, s’est s’autoriser à bouger telle que ça nous bouge de l’intérieur. C’est onduler, s’enrouler, shaker. C’est dé-cordonner et déconstruire ce qui ne sert plus de fondation. C’est passer par le corps pour expérimenter à nouveau le solide et malléable socle que nous sommes. C’est éprouver dans son corps l’infini pouvoir de création que nous sommes et rappeler notre pouvoir de guérison (gai-rire et de création)

De la tête aux pieds, de la terre au ciel, S’exprimer, vibrer, répandre sa chaleur dans l’espace et le temps.C’est oser, poser son regard sur ce qui se vit. Accepter, reconnaître la valeur et le jugement que l’on s’adresse quotidiennement et qui tinte notre monde.

Alors, connectée et en conscience le travail de libération commence. Te connecter à tes sens, c’est te rappeler que tu es souverain dans cette existence. Que ton corps transpose une part de ton être, âme et qu’il a droit de bénéficier de toute sa grandeur.  Tu as ce droit. Ensemble vous délogerez les croyances, les tensions, les mémoires et les faux dires qui ne servent plus. C’est te reconnecter à tes limites, celles qui te contiennent en t’offrant un soutien à l’expansion. Celles qui t’indiquent le trop du pas assez. Celles qui te manifestent la place que tu es invité à prendre, et là où s’arrête celle de l’autre. Être dans son corps sans s’y enfermer. Trouver l’appui et le confort. Le goût et la saveur du mouvement de la vie.

Enfin sache que cette pratique te soutient là où tu es pret.e. et souhaites aller. Tu travailleras aussi bien sur ton schéma corporel, l’image de soi, les mémoires, les intuitions, les liens karmiques… Tout peut s’y jouer si tu t’y ouvres. Encore une fois tu es souverain.e et c’est parfait comme ça.

Les séances de conscience corporelle sont pour moi des leviers qui accompagnent. Elles sont un espace de miroir et de rappel que tu as toutes les clés en toi. Ici, reconnecte, libère et Récolte tout ce qui est juste pour toi.  Rappel toi, le corps est plus lent que les pensées, ralentir pour l’écouter c’est s’offrir la possibilité de sentir et d’activer, si on le souhaite, notre feu. À son rythme, nous pouvons cultiver la quiétude. Gratitude

Mots de la fin - d’un début

« ouf… Aho» quel voyage. Me voilà au bout de ce que j’avais à vous transmettre. Ce fût un bien beau roman. Parler de soi et de ce qui nous anime est selon moi un flèche qui nous ramène au centre de notre âme. Un vecteur que j’ai le goût de t’inviter à faire toi aussi.

« Qu’est ce que qui t’anime? qu’est ce qui t’as animé depuis ton enfance? comment t’es tu perçue dans ces expériences et enfin… comment tu sens tu aujourd’hui? »

J’ai fais ce processus et j’en garde aujourd’hui un sentiment précieux: celui d’avoir écris tel que je suis.  Alors que ce soit en dansant, en écrivant, en racontant, en peignant je t’invite à prendre ta plume ou ton clavier et pianoter intuitivement ce qui te vient. Comme une danse des doigts. Je te souhaite un bon voyage, le tien et au grand plaisir de t’accueillir en Conscience Corporelle.

 

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